Musclons nous sans effort ! ;-)
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Musclons nous sans effort ! ;-)
Les pensées lourdes
C'est probablement l'expérience la plus étrange qu'il nous ait été donné de lire depuis des années. Des chercheurs de la Cleveland Clinic Foundation ont démontré que l'on pouvait gagner du muscle et de la force par le seul pouvoir de sa pensée. L'expérience portait sur 24 volontaires qui étaient suivis 5 heures par jour durant 3 mois.
Trois groupes de huit personnes avaient été constitués. Le premier devait se concentrer très fort en imaginant que leur petit doigt repoussait un objet très lourd sur le côté. Par le biais d'un électro-encéphalogramme, on enregistrait cette activité mentale tandis qu'avec des électrodes sur le muscle, on veillait à ce que les sujets n'accompagnent pas leurs pensées d'une contraction inconsciente des muscles digitaux, ce qui aurait perturbé évidemment toute interprétation ultérieure.
Le deuxième groupe était soumis au même exercice, à la différence près qu'ils focalisaient leur attention sur le travail du biceps. Quant aux sujets du troisième groupe, ils n'avaient rien à faire ni à penser. Chaque semaine, ces trois groupes étaient soumis à des tests réels de dynamométrie pour mesurer les forces du petit doigt et du biceps. Au bout des trois mois, le groupe "contrôle" n'avait pas progressé.
En revanche, les deux autres groupes avaient très nettement bénéficié de cet entraînement purement mental avec une augmentation de force de 13,5% pour le biceps et même de 30% pour le petit doigt. Il apparaît donc que le seul fait de penser intensément à un mouvement suffit à modifier ses paramètres. "La force ne dépend pas que de la masse musculaire mais aussi de l'intensité du signal cérébral", explique Guang Yue, instigateur de l'expérience (2).
Ces travaux ouvrent des perspectives étonnantes dans des domaines comme la rééducation, la neurologie ou la gériatrie.
En sport aussi, ils permettent de comprendre certaines stratégies utilisées spontanément par les athlètes ou encore d'expliquer l'influence déterminante de la fatigue mentale sur la force musculaire. Je pense, donc je me muscle. Fallait oser!
C'est probablement l'expérience la plus étrange qu'il nous ait été donné de lire depuis des années. Des chercheurs de la Cleveland Clinic Foundation ont démontré que l'on pouvait gagner du muscle et de la force par le seul pouvoir de sa pensée. L'expérience portait sur 24 volontaires qui étaient suivis 5 heures par jour durant 3 mois.
Trois groupes de huit personnes avaient été constitués. Le premier devait se concentrer très fort en imaginant que leur petit doigt repoussait un objet très lourd sur le côté. Par le biais d'un électro-encéphalogramme, on enregistrait cette activité mentale tandis qu'avec des électrodes sur le muscle, on veillait à ce que les sujets n'accompagnent pas leurs pensées d'une contraction inconsciente des muscles digitaux, ce qui aurait perturbé évidemment toute interprétation ultérieure.
Le deuxième groupe était soumis au même exercice, à la différence près qu'ils focalisaient leur attention sur le travail du biceps. Quant aux sujets du troisième groupe, ils n'avaient rien à faire ni à penser. Chaque semaine, ces trois groupes étaient soumis à des tests réels de dynamométrie pour mesurer les forces du petit doigt et du biceps. Au bout des trois mois, le groupe "contrôle" n'avait pas progressé.
En revanche, les deux autres groupes avaient très nettement bénéficié de cet entraînement purement mental avec une augmentation de force de 13,5% pour le biceps et même de 30% pour le petit doigt. Il apparaît donc que le seul fait de penser intensément à un mouvement suffit à modifier ses paramètres. "La force ne dépend pas que de la masse musculaire mais aussi de l'intensité du signal cérébral", explique Guang Yue, instigateur de l'expérience (2).
Ces travaux ouvrent des perspectives étonnantes dans des domaines comme la rééducation, la neurologie ou la gériatrie.
En sport aussi, ils permettent de comprendre certaines stratégies utilisées spontanément par les athlètes ou encore d'expliquer l'influence déterminante de la fatigue mentale sur la force musculaire. Je pense, donc je me muscle. Fallait oser!
ced- Nombre de messages : 101
Age : 42
Date d'inscription : 21/03/2007
Re: Musclons nous sans effort ! ;-)
Rien d'étonnant en ce que j'en sais.
Il y a longtemps que nous savons que le mental joue un rôle prépondérant dans l'organisation musculaire lors du développement d'une performance sportive.
Différents champs d'analyse ont débouchés sur différents méthodes de travail:
- L'accroissement de la performance musculaire s'effectue d'abord par l'augmentation de l'efficacité neuro-musculaire
- Utilisation développée de l'électro-stimulation en complément de la musculation traditionnelle
- recours de plus en plus large d'entraînements avec répétitions mentales pour des pratiques morphocinétique (but de forme) qui accroissent non seulement une meilleure visualisation du geste et du positionnement du corps dans l'espace mais aussi permet l'amélioration de l'engagement des muscles prépondérants dans ce type de performance.
- Utilisation enfin des connaissances dans ce domaine dans la prévention de la blessure et dans la gestion des stress et fatigues musculaires.
- Il faut enfin penser le muscle comme un enfant qui doit bien grandir. Il doit être nourri (apports énergétiques et minéraux), il doit faire du sport (stimulation physique directe ou électrique du muscle) mais aussi doit bien travailler à l'école (travail des commandes volontaire motoneuronale).
Il y a longtemps que nous savons que le mental joue un rôle prépondérant dans l'organisation musculaire lors du développement d'une performance sportive.
Différents champs d'analyse ont débouchés sur différents méthodes de travail:
- L'accroissement de la performance musculaire s'effectue d'abord par l'augmentation de l'efficacité neuro-musculaire
- Utilisation développée de l'électro-stimulation en complément de la musculation traditionnelle
- recours de plus en plus large d'entraînements avec répétitions mentales pour des pratiques morphocinétique (but de forme) qui accroissent non seulement une meilleure visualisation du geste et du positionnement du corps dans l'espace mais aussi permet l'amélioration de l'engagement des muscles prépondérants dans ce type de performance.
- Utilisation enfin des connaissances dans ce domaine dans la prévention de la blessure et dans la gestion des stress et fatigues musculaires.
- Il faut enfin penser le muscle comme un enfant qui doit bien grandir. Il doit être nourri (apports énergétiques et minéraux), il doit faire du sport (stimulation physique directe ou électrique du muscle) mais aussi doit bien travailler à l'école (travail des commandes volontaire motoneuronale).
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